Elle s’appelle Amélie
S’il y a un jour tout indiqué pour parler du noir, c’est bien celui-ci. Le solstice d’hiver, le jour le plus court, la nuit la plus longue. Le jour où le calendrier fait sa pause. C’est la fête de la nuit dans la tradition celte. On est dans l’attente du retour du soleil, de la lumière. Et c’est vrai qu’au creux de cet hiver, de ces jours qui hésitent entre le gris et le blanc, on a besoin de soleil !
Le solstice évoque le rythme des saisons, les cycles, celui de la nature, celui des brasseuses et des brasseurs, celui de la bière et de l’orge, celui des celtes.
Tout est question de symboles dans cette journée qui nous rappelle que l’on a tant à attendre des traditions. Tout revient toujours à ce cercle immuable des saisons, dont nous faisons partie. La figure féminine qui m’inspire ce jour du solstice d’hiver, c’est Amélie Nothomb. Et côté figure féminine inspirante, difficile de faire mieux ! Tant la personne comme son œuvre donne le vertige. Quelque soit le livre dans lequel on se plonge. Quelle que soit l’interview que l’on écoute d’elle. Amélie a ce pouvoir étrange de donner aux mots un pouvoir colossal, vertigineux. Et elle symbolise tellement bien cette idée de rythme, de retours et d’étonnements, avec à chaque rentrée littéraire, la parution d’un livre. Depuis trente ans.
La bière que m’inspire Amélie ?
Auteure : Élisabeth Pierre