Elle s’appelle Astrid Di Crollalanza 
Elle plonge dans la vie des femmes et des hommes qu’elle photographie. C’est une portraitiste solaire, rieuse, pétillante.
Chacune de ses photos offre plusieurs facettes de l’auteur.e qu’elle photographie. Car Astrid est portraitiste spécialisée dans l’univers de l’édition.
Nous partageons elle et moi l’envie de mettre en lumière les autres, de faire voyager, de raconter des histoires.
Pour Astrid, photographier des personnes va bien au delà de l’image et de la prise de vue. C’est d’abord une rencontre, un plongeon comme elle dit elle-même, des moments d’échanges, des respirations, des mouvements.
J’aime sa joie de vivre, sa curiosité et son regard sur les autres.
Astrid fait partie de ces figures féminines qui donnent envie de bouger, de s’extasier, de changer de regard, d’aller voir ailleurs, de changer de perspective.
Elle nous invite à nous laisser surprendre, à avoir un regard neuf, et c’est grisant. Toujours joyeuses, vibrantes, inspirantes, ses photo captent l’essentiel.
« Le seul, le vrai, l’unique voyage, c’est de changer le regard » écrivait Marcel Proust. Cette citation semble tellement écrite pour Astrid.
Quelle bière m’inspire Astrid? 
Une bière qui change le regard, qui bouscule l’image habituelle que l’on peut avoir de la bière. Une bière auburn aux reflets or, au goût intense, magique, grisant. Grisante jusqu’au nom. La Fille de Feu. On est dans le ton avec cette Lager fumée.

Celles et ceux qui n’ont pas connaissance de mon attirance immodérée pour le goût du fumé vont découvrir le pourquoi du comment dans le prochain numéro de Mordu le magazine… Un article sur ce goût fumé…
Revenons à cette bière de fermentation basse au caractère fumé, une bière qui ne peut que changer le regard sur les bières fumées justement.. Et au delà sur toutes les bières…
On pourrait même dire que c’est l’approche de la Brasserie Galibot
Autant de justesse, d’équilibre, de structure, de légèreté, de complexité, avec en plus, le côté rafraîchissant, je vous le dis, c’est grisant.
Auteure : Élisabeth Pierre